SAVOIR-FAIRE

L’art de la réparation

Le Kintsugi, une technique traditionnelle japonaise qui donne une nouvelle vie aux céramiques cassées

Lorsqu’une céramique ou une porcelaine se brise, on considère soit qu’une réparation en dépréciera la valeur originelle, soit que l’objet est perdu. Les Japonais, eux, ont une philosophie opposée : une céramique cassée n’est pas irrécupérable, au contraire. Grâce à la technique traditionnelle du Kintsugi, qui date de la fin du XVe siècle, elle peut retrouver un second souffle et poursuivre son cycle de vie en portant fièrement les marques de son passé.
Traditionnellement, les pratiquants du Kintsugi utilisent de la laque saupoudrée de poudre d’or pour réparer les porcelaines ou céramiques brisées, mais ils peuvent également employer de l’argent (on parle alors de Gintsugi) ou de la laque simple (on parle alors d’Urushi-Tsugi).
L’artiste Kumiko Machida a ainsi effectué une finition en argent pour réparer l’œuvre de Matthew Warner, un superbe vase en grès, simple et fort, qui a trouvé domicile dans la galerie de Peter Kammermann durant une semaine à l’occasion de l’édition 2019 du Parcours Céramique Carougeois. Le vase, brisé après l’exposition, connaît un nouveau départ grâce aux soins de Kumiko Machida. Œuvre originelle et pourtant désormais complètement différente, cette céramique raconte une partie de son histoire au travers de ses cicatrices désormais bien visibles, en argent pur poli.
L’art du Kintsugi s’inscrit dans la continuité de la philosophie japonaise du wabi-sabi, qui reconnaît la beauté et la valeur des choses simples, éphémères, imparfaites. Il nous incite à accepter les défauts de tout objet, et à percevoir en eux le fin travail du temps et des hommes.

Vers la galerie

 

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Lorsqu’une céramique ou une porcelaine se brise, on considère soit qu’une réparation en dépréciera la valeur originelle, soit que l’objet est perdu. Les Japonais, eux, ont une philosophie opposée : une céramique cassée n’est pas irrécupérable, au contraire. Grâce à la technique traditionnelle du Kintsugi, qui date de la fin du XVe siècle, elle peut retrouver un second souffle et poursuivre son cycle de vie en portant fièrement les marques de son passé.
Traditionnellement, les pratiquants du Kintsugi utilisent de la laque saupoudrée de poudre d’or pour réparer les porcelaines ou céramiques brisées, mais ils peuvent également employer de l’argent (on parle alors de Gintsugi) ou de la laque simple (on parle alors d’Urushi-Tsugi).
L’artiste Kumiko Machida a ainsi effectué une finition en argent pour réparer l’œuvre de Matthew Warner, un superbe vase en grès, simple et fort, qui a trouvé domicile dans la galerie de Peter Kammermann durant une semaine à l’occasion de l’édition 2019 du Parcours Céramique Carougeois. Le vase, brisé après l’exposition, connaît un nouveau départ grâce aux soins de Kumiko Machida. Œuvre originelle et pourtant désormais complètement différente, cette céramique raconte une partie de son histoire au travers de ses cicatrices désormais bien visibles, en argent pur poli.
L’art du Kintsugi s’inscrit dans la continuité de la philosophie japonaise du wabi-sabi, qui reconnaît la beauté et la valeur des choses simples, éphémères, imparfaites. Il nous incite à accepter les défauts de tout objet, et à percevoir en eux le fin travail du temps et des hommes.

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