ÉVÉNEMENT

Les journées européennes des métiers d’art 2016

Les artisans d’art ont ouvert leurs portes de vendredi à dimanche à Genève. Immersion à Carouge.

«Mais c’est un métier pour de vrai?» Cette question provenant d’une petite fille à lunettes, fascinée par le duo bijoutier-fondeur formé par Igor Siebold et Antoine Chevalier à Carouge, résume tout le but de ces Journées européennes des métiers d’art, qui ont eu lieu dans 56 lieux à Genève de vendredi à dimanche. A Carouge, de nombreux créateurs ont ouvert leurs portes. Chez les savonnières d’Autour du bain, un groupe de femmes – de l’adolescente timide emmenée par sa très enthousiaste maman à l’octogénaire coquette – écoute religieusement les vertus antiboutons que possède le savon à l’huile essentielle de l’arbre à thé. On lève la tête vers les pains de savon colorés rangés sur les étagères, débités en tranches ensuite dans un petit appareil qui ressemble à un moule à cake à guillotine. On apprend qu’il existe, comme pour les vêtements, des effets de mode. «Il y a peu, tout le monde voulait de la lavande. Maintenant, c’est fini», confie la savonnière, ex-archéologue. Le best-seller actuel chez les femmes, c’est le cassis-pamplemousse fushia, tandis que la verveine citronnée plaît beaucoup aux messieurs.
Plus loin, Peter Kammermann, restaurateur de sièges anciens, nous explique qu’il utilise avec modération la fibre de noix de coco pour bourrer les fauteuils. «Elle a une qualité de rebondissement moindre que le crin de cheval», note le spécialiste. Il tresse des sangles de jute sous une bergère du 18e, sur laquelle il posera un coussin allongé.

Image: Peter Kammermann
(Tapisserie décoration) © Georges Cabrera

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Les artisans d’art ont ouvert leurs portes de vendredi à dimanche à Genève. Immersion à Carouge.

«Mais c’est un métier pour de vrai?» Cette question provenant d’une petite fille à lunettes, fascinée par le duo bijoutier-fondeur formé par Igor Siebold et Antoine Chevalier à Carouge, résume tout le but de ces Journées européennes des métiers d’art, qui ont eu lieu dans 56 lieux à Genève de vendredi à dimanche. A Carouge, de nombreux créateurs ont ouvert leurs portes. Chez les savonnières d’Autour du bain, un groupe de femmes – de l’adolescente timide emmenée par sa très enthousiaste maman à l’octogénaire coquette – écoute religieusement les vertus antiboutons que possède le savon à l’huile essentielle de l’arbre à thé. On lève la tête vers les pains de savon colorés rangés sur les étagères, débités en tranches ensuite dans un petit appareil qui ressemble à un moule à cake à guillotine. On apprend qu’il existe, comme pour les vêtements, des effets de mode. «Il y a peu, tout le monde voulait de la lavande. Maintenant, c’est fini», confie la savonnière, ex-archéologue. Le best-seller actuel chez les femmes, c’est le cassis-pamplemousse fushia, tandis que la verveine citronnée plaît beaucoup aux messieurs.
Plus loin, Peter Kammermann, restaurateur de sièges anciens, nous explique qu’il utilise avec modération la fibre de noix de coco pour bourrer les fauteuils. «Elle a une qualité de rebondissement moindre que le crin de cheval», note le spécialiste. Il tresse des sangles de jute sous une bergère du 18e, sur laquelle il posera un coussin allongé.

Image: Peter Kammermann
(Tapisserie décoration) © Georges Cabrera

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