EQUIPE

Jacques Treyvaud

Tapissier

L’amour indéfectible des extrêmes, il passe de l’infini du ciel sur ses pâturages à l’infiniment petit, le point de couture par exemple et tous ces détails intransigeants qui transposent le monde du tapissier dans l’univers du précieux. Eleveur de moutons depuis l’âge de vingt ans, cultivateur de chênes truffiers, fils de la terre depuis l’enfance, il entretient des liens intimes avec le silence, le temps et la patience. Concentré sur son travail, il avoue en souriant être un taiseux. Trop de mots sont vains, tout est là entre son ouvrage – le meuble, la tenture, le rideau – et lui. Solfège des mains, toucher, acuité visuelle, expérience, intuition épousent le corps du projet, solutionnent la complexité des rembourrages et assemblages de tissus, entrent dans la réalité vivante des matières. « Un cuir ne réagit pas de la même manière qu’un velours, chaque texture possède ses vibrations, son caractère. »
L’essentiel besoin de diversité va de pair avec sa naturelle liberté. Jacques abhorre la routine. C’est dans ses gènes. Une vie de terrien et d’artisan plutôt que l’industrie, la multiplicité des labeurs paysans et les exigeantes finesses de la pièce unique plutôt que le vase clos de la répétition. Un homme de goût, en somme, qui n’hésite pas à faire le grand écart entre ses deux talents pour les réunir dans une même passion. Et n’en être que plus heureux.

EQUIPE

Jacques Treyvaud

Tapissier

L’amour indéfectible des extrêmes, il passe de l’infini du ciel sur ses pâturages à l’infiniment petit, le point de couture par exemple et tous ces détails intransigeants qui transposent le monde du tapissier dans l’univers du précieux. Eleveur de moutons depuis l’âge de vingt ans, cultivateur de chênes truffiers, fils de la terre depuis l’enfance, il entretient des liens intimes avec le silence, le temps et la patience. Concentré sur son travail, il avoue en souriant être un taiseux. Trop de mots sont vains, tout est là entre son ouvrage – le meuble, la tenture, le rideau – et lui. Solfège des mains, toucher, acuité visuelle, expérience, intuition épousent le corps du projet, solutionnent la complexité des rembourrages et assemblages de tissus, entrent dans la réalité vivante des matières. « Un cuir ne réagit pas de la même manière qu’un velours, chaque texture possède ses vibrations, son caractère. »
L’essentiel besoin de diversité va de pair avec sa naturelle liberté. Jacques abhorre la routine. C’est dans ses gènes. Une vie de terrien et d’artisan plutôt que l’industrie, la multiplicité des labeurs paysans et les exigeantes finesses de la pièce unique plutôt que le vase clos de la répétition. Un homme de goût, en somme, qui n’hésite pas à faire le grand écart entre ses deux talents pour les réunir dans une même passion. Et n’en être que plus heureux.